mardi 20 janvier 2009

Mes derniers Dîners en ville

LA BRICIOLA

Une vraie bonne pizza, ça vous dit ? Oui, bien sûr, quelle question ! Alors, rendez-vous dans ce petit resto, entre murs de pierre, chaises bistrot et clientèle zadig-et-voltairisée. Après une bruschetta à la tomate, on se choisit une pizza classique à la scamorza (mozzarella fumée), à la pancetta, ou une diavola, au salami piquant. On peut aussi opter pour une pizza blanche (sans sauce tomate), pleine de roquette et de bresaola, et, là, on se ré-ga-le ! Les gros appétits continueront sur un bel affogato al caffè ou un tiramisu très (trop ?) crémeux. Ajoutez à tout ça les sourires maison, l’ambiance très famiglia, l’addition assez light, et vous avez trouvé votre cantine italienne du printemps ! Env. 25 €.
64, rue Charlot,

Paris-3e.

Tél. : 01 42 77 34 10



Le Café panique

Pour accéder à cet ancien atelier d’artisan, il faut passer par un couloir étroit, comme pour s’assurer que ceux qui sont attablés ne sont pas venus par hasard. La patronne, devenue chef récemment, prépare des plats inventifs et sans prétention, d’une parfaite maîtrise technique.
Le cadre de mini-loft industriel est habilement réchauffé par une décoration sobre et féminine. Goûtez le gâteau de veau au vin blanc, c’est digeste et diablement sapide.
12, rue des Messageries
75010 Paris
tél. 01 47 70 06 84.



Tratoria sans chalala
Paris (75)

A deux pas du Palais Royal se cache un petit restaurant italien au service souriant et aux portions généreuses.
Dès l’entrée, un bar accueille les habitués dînant « au comptoir », tout en discutant avec le patron de l’excellent vin bu la veille (un Barolo d’Asti). En salle, la carte volontairement courte change tous les mois et décline principalement les grands classiques de la gastronomie italienne : tomates et mozzarella de bufflone (la vraie ! Le patron la fait venir de Naples), crostinis mozzarella jambon de Parme (largement suffisant pour deux), linguines poulet-citron, pennes aux trois poivrons, osso bucco aux câpres, etc.

Cirio
17, rue des Petits-Champs
75001 Paris
tél. 01 42 96 47 54.


Saveurs & partage

Surtout n’allez pas dire que le Pinxo est un restaurant de tapas. L’idée d’Alain du Tournier est de proposer des plats morcelés en deux ou trois portions afin que chacun puisse « pincher » dans l’assiette du voisin. Et quel bonheur de ne
pas avoir à choisir entre le marbré de chèvre frais, aubergine et roquette ; le crabe royal en rouleau végétal ; le cabillaud, quinoa crémeux et râpée de brocolis ou la noisette de gigot d’agneau de lait. Pour les desserts, l’idée est la même, mais a-t-on vraiment envie de partager avec les copains les poires fumées et le (sublime) gâteau au chocolat noir ou le morceau de brioche chaude façon pain d’épices et sa glace aux baies rouges ? Dernier petit bonheur : la jovialité et le professionnalisme du chef Fabrice Dubos et de son équipe.
Pinxo
9 rue d’Alger
75001 Paris


Le Kiosque
Paris (75)

Comme son nom l’indique, ce restaurant aime la presse. Tous les quinze jours, il propose un menu régional en accord avec un quotidien de la même région.
Vous pourrez déguster les petits flans de parmesan et les pâtes au citron, calamars et palourdes. A côté de ces deux plats vedettes, le restaurant reste fidèle à sa carte : soupe safranée de tourteaux et d’étrilles, selle d’agneau croustillante frottée au poivre, filet de dorade, petits gnocchis d’épinards à la ricotta, tarte fine aux pommes, soupe d’agrumes au miel…
Le Kiosque 16
1 place de Mexico
75016 Paris
tél. 01 47 27 96 98.


Bistrot à toute heure

Après avoir repris avec brio le Mauzac il y a quelques années, Laurent Chainel vient de dépoussiérer le Café Tournon, à deux
pas du Sénat. Que les aficionados de ce lieu ne s’inquiètent pas, l’écrivain Joseph Roth a toujours sa plaque à sa table et les
peintures de Berthommé Saint-André représentant le Jardin du Luxembourg sont toujours là ! Charme du lieu, mais aussi de
l’assiette. Cuisine du marché et plats de bistrot avec une pointe d’originalité : entrecôte taillée épaisse avec pommes grenailles, carré de porc fermier cuit moelleux et ses patates douces aux épices, pomme de ris de veau aux girolles, joue de bœuf confite aux carottes, lotte et endives caramélisées à l’orange. A moins que vous n’optiez pour les grandes assiettes - folie charcutière,
folie fromagère - ou le wok de légumes aux herbes fraîches. Vos papilles sont en éveil ? Que diriez-vous d’accompagner le repas avec des vins nature, de très bons vignerons que Laurent visite régulièrement. Dernières découvertes : Anjou Pompois de Nicolas Réau, Côte du Rhône l’Anglore Cuvée de la Pierre Chaude. Côté prix, rien que du raisonnable. Côté dessert, super
tatin à la rhubarbe ou à la mangue. A la carte, de 20 à 35 €. Attention délicate : la bouteille de vin non terminée est proposée
systématiquement à emporter dans un pochon.
Café Comptoir Tournon, 18, rue de Tournon, 75006 Paris, tél. 01 43 26 16 16. Ouvert du lundi au samedi, du matin tôt à tard le soir. Terrasse chauffée.


Momoka
Paris (75)

N’espérez pas manger ici une cuisine japonaise classique et encore moins choisir. Dans ce micro-restaurant (14 places), c’est Masayo qui décide en fonction du marché du matin. Cette Japonaise mariée à un Français, cuisine comme sa mère et grand-mère l’ont toujours fait et nous régale d’une succession de petits plats : Gyoza (raviolis japonais mi-frits, mi-bouillis), Koroké (hachis Parmentier japonais), beignets, omelettes, tempura, salades sucrées-salées, etc.
Prévoyez au moins une semaine (nous, on dirait plutôt deux…) avant d’avoir une table et surtout RESERVEZ !
Momoka,
5, rue J.-B. Pigalle,
75009 Paris,
tél. 01 40 16 19 09.


Self-service gastronomique
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

Ici pas de sandwich jambon-beurre mais plutôt aubergine-homard- beurre de crustacé. Pas de salades plan-plan mais de la couleur avec celle au saumon fumé, carottes, orange, pois germés et vinaigrette d’agrumes. Pas que du froid non plus puisque des plats (dips de poulet ou Parmentier de cabillaud, potiron, infusion d’olives noires) se glissent au micro-ondes et en ressortent à parfaite température. Futé ? Oui, et surtout savoureux car spécialement et minutieusement imaginé par Frédéric Coursol, jeune chef de l’hôtel Radio, à Chamalières. Ne passez pas à côté de son soufflé chocolat au coeur de caramel- beurre salé, et sachez que pour manger léger, une signalétique « T.38 J’en rêve » indique les options « light ». Déco contemporaine avec banquettes vert pomme et sièges chocolat. Pour un pique-nique chic, à consommer sur place ou à emporter.

Picnic en Ville, 7, rue Eugène Gilbert,
63000 Clermont-Ferrand,
tél. 04 73 34 13 36.
Fermé le dimanche

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