mardi 20 janvier 2009

Mes derniers dîners en ville

Mine d’adresses
Paris (75)

Pas facile de trouver une terrasse digne de ce nom à Paris. 
Nous, gourmandes et pratiques, vous proposons une solution : le pique-nique (au Bois de Boulogne, aux Buttes-Chaumont, etc.). 
Et si vous avez la flemme de le préparer, feuilletez ce petit guide. 
Quartier par quartier, les meilleurs (et les plus trendy) salades bars, sandwicheries et autres concepts de vente à emporter ont été répertoriés : un panini roquette-aubergine de chez Sable rouge (41, av. de Suffren) à déguster sur le Champ-de-Mars, une salade poulet, riz rouge, pécan du Scoop (154, rue Saint-Honoré) au soleil des jardins du Palais Royal ou encore un savoureux sandwich tarama au pain sarrasin et algues de chez Bread & Roses (7, rue de Fleurus) au Luxembourg tout proche. 
Pour tous les goûts et tous les budgets. 
Guide du bien manger sur le Pouce à Paris, 14,50€, 
éditions de l’If.


Bistrot sympa pour cuisine sans bla bla
L'Amuse gueule
Envie de faire une pause entre le foie gras de la belle-mère, la dinde du 24 et la bûche de la tante Rose ? 
Alors poussez la porte de l'Amuse-Gueule, un bistrot très " Paris "où un beau zinc vous accueille en toute simplicité pour un verre de vins naturels (une bonne vingtaine) et quelques fines tranches de charcuterie de chez Conquet. 
Si vous venez le jeudi ou le vendredi, ce sera " coup d'blanc " et huîtres Marennes Oléron en provenance directe du producteur. 
Pour le dîner, place à une cuisine franchouillarde allant des oeufs mayo à la terrine de campagne en passant par le tartare, le confit ou le poisson du jour. 
Pour le " light ", deux grandes salades et une omelette avec de la roquette. 
Les desserts se la jouent classique et valeurs sûres : tiramisu, mi-cuit au chocolat, tarte maison. Un petit resto à l'accueil convivial et à l'ambiance décontractée où il fait bon se retrouver...
L'amuse-Gueule, 10, bd Morland , 
75004 Paris, 
tél. 01 44 59 85 51. 
Fermé lundi soir, samedi midi et dimanche.


L'Alcazar
Paris (75)
Néobrasserie

La mode peut être la pire des choses pour un restaurant. 
Conçu par Sir Terence Conran, l’Alcazar a failli être étouffé par un fugace succès d’ouverture. Aujourd’hui, ce restaurant élégant et lumineux a trouvé sa vitesse de croisière sous la direction habile de Michel Besmond. 
Mieux, il est devenu une bonne adresse de la rive gauche. 
Comment ne pas se sentir à l’aise sous l’immense verrière de cette grande
brasserie moderne, un espace démesuré, bordé par une cuisine-aquarium. 
Sagement, la cuisine a amorcé un retour aux sources affirmant une tonalité classique qui échappe à l’ennui et aux habitudes. 
A côté d’un formidable banc d’huîtres, on hésite entre le thon juste saisi et roquette, et l’impeccable poêlée de langoustines à la coriandre, le tataki de saumon et la formidable terrine de canard. 
Pour les plats, laissez-vous tenter par la volaille farcie au foie gras accompagnée de champignons à moins que vous ne préfériez la moelleuse épaule d’agneau confite au thym. 
Le dessert ? 
Le gratin de fraises des bois façon soufflé est une vraie gourmandise. 
Un dernier mot, si les vins ne sont pas toujours bon marché, ils sont parfaitement choisis. 
Menus à 20, 26 et 30€ au déjeuner, menu au dîner à 40€, et de 50 à 75€ à la carte. 
Un menu brunch le dimanche à 30€ pour les adultes et 15€ pour les enfants.
L’Alcazar
62, rue Mazarine
75006 Paris
tél. 01 53 10 19 99


Le Nouveau Bistrot de la Mère Simone

Le lieu, bien connu pour sa Cuisine du Nord, s’apparente de près à un restaurant dans lequel le nouveau propriétaire saura vous charmer avec son accueil chaleureux et sa cuisine Régionale, d’un genre gastronomique mêlant avec plaisir les mélanges audacieux mais en « bonne assiette » de la région. 
La carte y est variée et le camembert frit exquis. La relève de Simone est assurée !

 
Au plaisir de l’honnêteté provinciale
Surgères (17)

Une grande salle impeccable, les chaises rustiques cirées à souhait, l’étendard de soie brodé du Rotary International suspendu dans un coin, des dames sévères et bien mises pour vous servir. J’ai commencé par la salade Ronsard : fines tranches de magret fondant, grossier hachis tiède de pleurotes et de gésiers sur lit de frisée, morceaux de melon. Un régal. 
Ensuite, filet de boeuf au poivre vert : voici deux tranches généreuses, saignantes et tendres, avec, rare et bonne surprise, la sauce à part. 
Un riz délicieux. Des ceps exquis. 
Bref, la perfection dans le classicisme. 
Un troisième pour le pain : du gâteau, irrésistible ! 
Une critique : dans une ville qui s’enorgueillit de son beurre, on eut aimé un pot de « Surgères » sur la table, histoire de rendre hommage à ce pain des dieux !
Le Ronsard
24 av. de la Libération
17700 Surgères
tél. 05 46 07 00 63.


LA BRICIOLA

Une vraie bonne pizza, ça vous dit ? Oui, bien sûr, quelle question ! 
Alors, rendez-vous dans ce petit resto, entre murs de pierre, chaises bistrot et clientèle zadig-et-voltairisée. 
Après une bruschetta à la tomate, on se choisit une pizza classique à la scamorza (mozzarella fumée), à la pancetta, ou une diavola, au salami piquant. 
On peut aussi opter pour une pizza blanche (sans sauce tomate), pleine de roquette et de bresaola, et, là, on se ré-ga-le ! 
Les gros appétits continueront sur un bel affogato al caffè ou un tiramisu très (trop ?) crémeux. Ajoutez à tout ça les sourires maison, l’ambiance très famiglia, l’addition assez light, et vous avez trouvé votre cantine italienne du printemps ! Env. 25 €.
64, rue Charlot, 
Paris-3e.
Tél. : 01 42 77 34 10. 


Asia-tée

Un japonais méconnu, planqué derrière le Panthéon où un ancien horloger japonais (c’est dire l’exigence !) prépare des sushis parmi les meilleurs de la capitale, pour une poignée d’euros. 
Les plats du jour ne sont pas mal non plus, notamment un délectable gratin d’huîtres.
Asia-tée
4-7 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève
75005 Paris
tél. 01 43 26 39 90.


Echappée thaïlandaise
Paris

Dans ce petit restaurant bien loin des bouddhas clignotants et autres néons éblouissants, la déco assez contemporaine laisse place à une cuisine authentique. 
Pas étonnant quand on sait que M. Wite, le chef, nous mitonne les recettes de sa grand-mère. Parfaite introduction avec la salade de riz croustillant dans laquelle se glisse une étonnante saucisse maison. 
Puis vient l’émincé de boeuf au basilic thaï, au goût plus prononcé, les gambas géantes au curry rouge et feuille de bergamote, les crustacés divinement parfumés, servis dans une noix de coco entière ou la pièce de boeuf d’une rare tendreté, grillée aux épices « maison ». 
Du côté dessert, on reste fidèle à la tradition avec une mangue au riz gluant ou on fait un écart (mais quel écart !) en commandant des nems au chocolat. 
Petite info dénichée en cuisine : 
Chaque mardi, le chef reçoit certains de ses produits directement de Thaïlande (dont des herbes et des fruits). C’est donc ce soir-là que vous attendent les plus belles surprises !
Menu midi à 15 €, le soir 35 €. Fermé samedi midi et dimanche. 
Thaï Spices, 
7, rue de l’Ave-Maria, 
75004 Paris, 
tél. 01 42 78 65 49.



Franco-nippon
Paris
Ploum
De grandes fenêtres, presque des baies vitrées, permettent de jeter un oeil dans la salle à la déco plutôt sobre. Ce restaurant s’affiche 100 % français pour les plats du midi, comme la blanquette de veau ou le gigot d’agneau et japonais.
Pour tout le reste : des sashimis, des sushis et des makis (tous très réussis), mais aussi une salade d’algues à la fleur de lotus, un rouleau de thon à la ciboulette et au sésame et du boeuf de Coutencie (notre boeuf de Kobé national, pour ceux qui connaissent) juste saisi à la plancha pour respecter sa qualité exceptionnelle. 
Quant au nom, ne cherchez pas. 
Ploum « c’est moi », répond le chef et « affinités électives, c’est mon associé, il adore Goethe ».
Ploum, les affinités électives
20, rue Alibert
75010
Paris, tél. 01 42 00 11 90.

En passant par la Bourgogne
Bon plan dans les deux sens du terme!

A toute Bourgogne qui se respecte, oeufs meurette et… bonnes bouteilles. 
Pour les oeufs, c’est la recette de Bernard Loiseau que l’on propose, c’est tout dire. 
Concernant le vin c’est pas mal non plus. 
L’incroyable carte des vins imaginée par Eric Goettelmann, le chef sommelier du relais Bernard Loiseau (Trois-étoiles au Michelin) présente 70 vins au verre, majoritairement régionaux et dont les prix s’étalent de 3 à 35€! L’hésitation est grande… 
Deux stratégies sont envisageables : 
La première est de prendre le vin dont on rêve ou dont on n’a jamais entendu parler, puis de commander le plat en fonction. 
L’autre solution, plus classique, laisserait son ventre, puis le sommelier décider en vue d’un accord savoureux. 
Et quelle réussite que ce Rully 1er Cru « Meix Cadot Vieilles Vignes » 2005 Vincent Dureuil-Janthial sur un jambon persillé de Bourgogne ou ce Chassagne-Montrachet 1er Cru « Vide Bourse» 2002 Bernard Morey sur un quasi de veau aux pleurotes. Passage obligé par le plateau aux douze fromages, proposé avec des fruits secs et frais selon la saison avec un nouveau verre de vin (mais toujours avec modération). 
Plus de place malheureusement pour les desserts qui semblaient à la hauteur du reste au dire des voisins conquis devant leur soufflé au Grand-Marnier. 
Menu du marché à partir de 23€. A la carte, menu à partir de 55€.
Loiseau des Vignes, 
31, rue Maufoux, 
21200 Beaune, 
tél. 03 80 24 12 06.


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